Quelle mutuelle santé pour un beagle ?

Très confidentiel en France il y a encore quelques années, le sujet de la couverture santé de son compagnon à quatre pattes tend à devenir important pour de nombreux maîtres. Sans surprise, cet « engouement » a entraîné l’apparition de nombreux nouveaux acteurs sur le marché de l’assurance pour animaux. Difficile de se repérer dans cette offre pléthorique lorsqu’on recherche soi-même une mutuelle santé pour son beagle. Aussi, voici quelques conseils pour vous aider dans vos recherches.

Le contrat de mutuelle d’un beagle n’est pas le même que celui d’un mastiff !

Lorsqu’on cherche à souscrire un contrat de complémentaire santé pour son animal, l’espèce (chien, chat, lapin…), l’âge et le sexe font partie des éléments clés du dossier. Cependant, la race fait aussi partie des questions incontournables. De prime abord, elle pourrait paraître un peu superflue, mais il n’en est rien. On sait que l’espérance de vie d’un beagle est différente de celle d’un chihuahua, qui elle-même n’a rien à voir avec celle d’un barzoï. Il existe en effet une corrélation entre la taille de l’animal (ou plutôt son poids, en fait) et sa longévité.

L’espérance de vie n’est pas le seul critère

On sait qu’en fonction de sa race, un chien peut être plus ou moins sujet à certains ennuis de santé. C’est pourquoi il est utile de savoir quels sont les troubles auxquels notre animal a le plus de risque d’être confronté. Parmi ces troubles, certains sont tout à fait bénins. On sait par exemple que le beagle est plus touché que d’autres races par l’éternuement inversé, mais que ce dernier est sans conséquence sur sa santé. En revanche, certaines affections ne sont pas anodines et peuvent entraîner des frais vétérinaires conséquents. Les assureurs savent bien que la dysplasie de la hanche, par exemple, est une pathologie très répandue chez les chiens de taille moyenne ou importante. Par ailleurs, ils n’ignorent certainement pas que diverses maladies héréditaires de l’œil peuvent toucher le beagle. Parmi elles, le glaucome, la dystrophie de la cornée, la cataracte juvénile ou encore l’atrophie progressive de la rétine. En connaissance de ces risques, certaines assurances vous proposeront peut-être un contrat sur mesure, couvrant bien ce type de risques. Mais d’autres compagnies, au contraire, excluront peut-être d’entrée de jeu de leur offre les pathologies auxquelles votre chien est plus exposé que d’autres du fait de sa race…

Quelques conseils pour un choix (plus) éclairé

1) Connaître les risques

Vous l’aurez compris, la race de l’animal n’est pas un critère anecdotique. Renseignez-vous sur les prédispositions du beagle pour mieux connaître les points de vigilance lors de l’étude du ou des contrats qui vous seront proposés. Assurez-vous par exemple que le traitement des pathologies oculaires (soins ophtalmologiques médicamenteux et chirurgicaux) est bien inclus dans l’offre.

Remarque : les éleveurs sont tenus de tester leurs chiens pour un certain nombre de maladies génétiques avérées, reconnues officiellement dans les critères de la race. En cas d’achat, n’hésitez pas à questionner le professionnel sur les dépistages effectués, les éventuelles maladies contractées par les ascendants de l’animal… Dans le cadre d’une adoption (au sein d’un refuge, entre particuliers ou autre cas de figure), soyez attentif aussi aux antécédents du beagle. Étudiez minutieusement son carnet de santé et posez bien toutes les questions qui vous semblent importantes.

2) Comparer les offres

Choisir la mutuelle de son beagle sur la base du premier flyer trouvé dans sa boîte mail ou parmi les prospectus de la salle d’attente de son vétérinaire, c’est un « pari » risqué. Pour identifier l’offre qui semble présenter le meilleur rapport qualité/prix, il est judicieux de s’appuyer sur un comparateur d’assurance chien selon la race de son animal. Un questionnaire simple et rapide à compléter vous permettra de confronter les propositions de plusieurs prestataires, en vue de retenir la meilleure formule. 

3) Anticiper la protection

La couverture santé de son chien n’est pas à envisager lorsque Médor a rejoint la catégorie des « séniors ». Un comparateur d’assurance peut d’ailleurs écarter d’entrée de jeu les chiens de plus de 10 ans dans son simulateur en ligne. Il faut donc essayer d’anticiper ce besoin. 
De même, ce n’est pas lorsque le diagnostic d’une maladie grave et/ou chronique est posé que le sujet de la mutuelle santé est à considérer. Des délais de carence, des surprimes ou encore des exclusions de garantie sont alors à craindre.

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