Basil, le chien de thérapie au service des personnes endeuillées
Au Royaume-Uni, un beagle endosse la mission de chien thérapeutique pour soutenir les familles endeuillées.
Un beagle de thérapie
Basil, beagle de 7 ans, est plus qu’un chien de compagnie. C’est un « chien de thérapie« . Il intervient à Shrewsbury (aux abords du pays de Galles), au sein de Clive Pugh Funeral, l’entreprise de pompes funèbres de ses maîtres. La mission de Basil est simple mais ô combien précieuse : apporter un peu de réconfort aux personnes confrontées à la mort d’un proche.
Présenté aux familles des défunts qui le souhaitent lors de la préparation des funérailles, Basil offre sa gentillesse, son calme et sa joie de vivre. Les clients ont systématiquement envie de le caresser, ce qui n’est pas pour déplaire à ce brave beagle, toujours en recherche d’attention. Sa présence est particulièrement appréciée des enfants, qui ont souvent un grand besoin d’apaisement et de distraction lors de ces moments de vie douloureux. A la demande des intéressés, Basil peut aussi accompagner les familles le jour des funérailles. Il aide tout un chacun à se sentir plus à l’aise et met, à sa manière, un peu de baume sur les cœurs en souffrance.
Les chiens thérapeutiques et la zoothérapie
Thérapie apparue à la fin des années 1950, la zoothérapie mise sur la proximité d’animaux domestiques avec des individus atteints de troubles physiques, mentaux ou sociaux. La cynothérapie, dans laquelle le médiateur est un chien, est une des branches de la zoothérapie. Intervenant auprès d’enfants autistes, de patients hospitalisés ou encore de personnes âgées, un chien de thérapie peut sensiblement améliorer leur qualité de vie.
La zoothérapie est surtout développée dans les pays du Nord, et notamment au Canada (souvenez-vous de la belle histoire de Moustique, le beagle intervenant dans une école québécoise).
Attachants et amusants, les beagles ont certainement beaucoup à apporter aux personnes en difficultés. Un bémol, toutefois : le calme est une qualité essentielle chez les chiens médiateurs… Un critère que bon nombre de beagles, à la différence de Basil, ont du mal à satisfaire !
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